Profondeur, densité et légèreté
En 1953, en actuelle République Tchèque, Milan Kundera publie son premier ouvrage, L’homme, ce vaste jardin. Il ne s’agit pas d’un roman — genre dans lequel l’auteur est désormais reconnu — mais d’un recueil poétique. En 1986, paraît, L’art du roman, un essai dans lequel Kundera partage sa conception de la littérature, de la même manière qu’il évoque des musiciens, lui qui est le fils d’un pianiste, ainsi que d’autres écrivains, ses pairs et à travers eux, sa conception de la haute figure du romancier dans l’essai intitulé : Les testaments trahis, paru en 1993.
Mais cette chronologie est marquée par une profonde rupture survenue après le Printemps de Prague en 1968. Il publie son premier roman en France, la même année, La Plaisanterie. Car l’auteur a été contraint à l’exil, son écriture rdevient alors son territoire familier. Désormais, elle oscille sans cesse entre gravité et légèreté comme nous le montre la conclusion qu’il tire de l’analyse de Madame Bovary par Montherlant :
(…) il s’agit d’une découverte pour ainsi dire ontologique : la découverte de la structure du moment présent; la découverte de la coexistence perpétuelle du banal et du dramatique sur laquelle nos vies sont fondées. Milan Kundera, Les testaments trahis, Paris, Gallimard, collection Folio n° 2703, 1993, p.159.
15 h 30 : Philippe Roger nous présente la chronique littéraire.
15 h 55 : Jacques Bonnaffé débute une nouvelle semaine avec la lecture des poèmes de Yvon le Men.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE : Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE : Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat)
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